Fils de Isei, il était né à Okinawa dans le village de Kumemura. Comme il faisait partie du fameux clan des 36 familles, un enseignement martial lui fut prodigué dès sa plus jeune enfance.
Il naquit en l’absence de son père, alors étudiant en Chine sous la direction de Iwah. Lors d’une visite officielle de ce dernier à Okinawa, il l’enmena en Chine afin de le former. Sa formation martiale achevée, il ouvrit un dojo à Fuzhou avec son assistant Choken Makabe. Il fut le premier habitant d’Okinawa à ouvrir un dojo en Chine. Kanei Uechi vint même pratiquer dans ce lieu.
Kaho fut également réputé en tant que calligraphe, pratiquant de Sumo d’Okinawa, et de Jô (bâton long).
Il ne cessa pas de critiquer Ankoh Itosu dans son entreprise de systématisation de l’enseignement du karaté, qu’il considérait comme appauvri et aseptisé.
Kojo Kaho transmit son enseignement à son fils KOJO SAIKO (1873 – 1941). Ce dernier eut un fils en 1942 qu’il appela KATOMI.






Édité le 03.04.2013